1972-2012 : 40 ans d'histoire de l'UPBM (et de nos sections) - Publications
3. Publications
L’Opéron
L’OPÉRON, baptisé au début “bulletin de liaison”, est vite devenu la revue et la vitrine de l’association. Le fil conducteur pourrait se résumer à “Opéron = J-P.GUÉHO + J-N.JOFFIN”. Difficile de dissocier la revue de son rédacteur en chef créateur qui a fait œuvre scientifique, pédagogique et artistique. Sortir quatre numéros par an même sous 32 pages comme au début, s’est vite révélé une aventure, passés les enthousiasmes des premiers mois. Il faut tenir compte des vacances scolaires, du travail de l’enseignant, des examens… et des articles proposés.
L’OPÉRON ancienne formule paraitra pendant 76 numéros (de 1973 à 1986) - ainsi les premières années la parution n’est pas régulière, la préparation des Opérons reposant sur les seules épaules du rédacteur en chef. De plus le Ministère offre une année sabbatique à Jean-Pierre GUÉHO en 1974/1975 (il fait de la recherche en immunologie dans un grand laboratoire hospitalier lyonnais).
Donc, pendant l’absence du rédacteur, les collègues de France patientent, payant leurs cotisations pour des numéros qui n’arrivent pas. Pour pallier le manque, des collègues volontaires confectionnent des “petits opérons” de remplacement, sous forme ronéo. Ainsi paraissent les contributions des collègues de Caen, Paris et Dijon-Sens.
En 1973 le fichier a 207 noms pour 38 lycées. Tenir la cadence, solliciter les auteurs, relire les articles, relancer, etc... Les volontaires bénévoles du secrétariat doivent faire attendre les impatient(e)s.
Pour payer les Opérons de plus en plus chers il faut beaucoup d’argent. D’où l’idée d’insérer des publicités dans la revue, d’éditer des publications payantes en direction des professeurs et des élèves : annales, planches d’hémato, guide du prélèvement sanguin, diapositives…
Une réunion a lieu à Cachan dans les locaux de l’ÉNS : Jean-Pierre GUÉHO nous présente un jeune graphiste. Ce devait être en 1996 environ. Une nouvelle maquette, un nouveau format (A4 soit 21x29,7 cm au lieu de 21x27 cm), de la couleur au moins pour la couverture… Cédric PIGOT commence le travail de maquettiste pour le n°1 de la nouvelle série ! L’aventure continue en 2012 : qui aurait cru cela en 1996 ? Il fallait faire confiance à un débutant et nous n’avons pas hésité beaucoup : il fut l’aiguillon pour nous pousser vers la modernité.
Annales et autres publications
Le fac-similé intégral eut été une technique tout à fait applicable… s’il ne fallait procéder à des économies. Et oui, à l’époque, on faisait du vrai copier-coller avec un découpage soigneux des sujets pour éliminer le blanc inutile et coûteux en nombre de pages puis collage, pagination, impression, facturation et expédition. Le manuscrit était ainsi allégé et son prix moindre car il fallait absolument proposer le prix le plus bas possible aux élèves et aux étudiants, comme aujourd’hui d’ailleurs.
Au début ce sont des membres de l’équipe lyonnaise (Nicole GINIÈS, Guy BATTIER, Jean-Pierre GINIÈS) qui créent les premières annales selon ce mode de l’époque.
Pour les annales F8 c’est Bernadette VANET (Paris) qui prépare la maquette.
Une expérience malheureuse avec une secrétaire strasbourgeoise nous fait perdre pied sur le marché des F8 devenus SMS. Livraison tardive, trop de pages. Grosse perte pour l’UPBM… tant financière qu’associative.
Par la suite d’autres s’attèlent à ce travail (Pierre CORNET, Jean-Noël JOFFIN, Pascal LAURENT, Michel VOL). Souvenons nous de l’art de Pierre CORNET, grand découpeur, dans le gain du 1/10e de mm grâce au cutter.
Puis sont décentralisés la confection, l’impression, le stockage et l’expédition des publications : que les bénévoles des centres de Lyon (Guy BATTIER), de la Rochelle (Pierre CORNET), de Strasbourg (José DÉIANA, Alain BERNARD, Isabelle FALLER , Christine SCHNEIDER, Philippe AUDEBERT) soient remerciés pour leurs tâches d’emballage, expédition, facturation.
Mais encore faut-il expédier… Et là aussi on retrouve la même ardeur pour réussir une opération quasi professionnelle. Et à l’affût de toute économie, voilà encore Pierre CORNET récupérant les cartons de boissons des distributeurs et réclamant un diable pour le transport, seule dépense qu’il consent à imposer à l’association ! N’oublions pas Guy BATTIER puis Françoise DUMOULIN avec son stock fort varié… et quelques clients pénibles !
Sans ces “petites mains” l’association ne peut pas financer L’OPÉRON sauf au prix d’une grosse augmentation de la cotisation ! ou d’un changement de forme de la revue.
Autre aventure : le Prélèvement sanguin. Ce fut la seule publication particulière réalisée par l’UPBM : les collègues ayant écrit pour nos sections devaient s’adresser aux éditeurs privés (Foucher, Doin, CRDP de Dijon ou d’Aquitaine, Casteilla…) comme nous l’avions décidé pour éviter des conflits délicats à gérer. Un grand merci à Chantal BAUMERT (Strasbourg) pour cette réalisation qui reste la seule sur le marché avec la nouvelle édition réalisée par Catherine POCHET (Paris, Angers) et Michèle POIROT (Versailles).
Et n’oublions pas les diapositives ! Et oui, il n’y avait pas à l’époque de Google images. Grâce à Hélène BROSSARD, Odette TERRY, Danièle LECQ, Hélène GRENOUILLAT, Jean-Pierre GUÉHO, Guy LEYRAL, Yves RANNOU, Marie-José BOURILLON, et bien sûr Alphonse MEYER qui décline les dias en planches et cédérom.
Suivirent cassette vidéo de fermentation et cédéroms (hématologie et épuration).