1972-2012 : 40 ans d'histoire de l'UPBM (et de nos sections) - Actions importantes
5. L’UPBM en actions
Baccalauréat F7/F7bis puis STL
1984 : Entrevue au Ministère de la Santé avec le Directeur Général de la Santé le Professeur Jacques ROUX (Jean-Pierre GINIÈS et Nicole OGER de Montpellier), sur les problèmes d’admission des baccalauréats F8, F7, F7’ en Écoles d’Infirmières.
1986 : Ce baccalauréat de technicien “sciences biologiques”, créé en 1968 doit être défendu dès 1977 et l’UPBM s’en préoccupe (L’OPÉRON 1977-2, p.3). Mais c’est lors de l’Assemblée Générale de La Rochelle (18-20 octobre 1986) que retentissent les premiers “ratés” inquiétants ; notre Ministre M. MONORY voudrait “réparer” (nous craignons : mettre à la casse) la série F7-F7’. Chacun dans son lycée est sollicité pour écrire au ministre ainsi qu’à ses élus.
1987 : Le fameux “livret scolaire” a bien fait couler encre et salive (L’OPÉRON 1987-3, p.XIV dans les pages jaunes).
1991 : Un projet de fusion F7-F7’, et de transformation technologique, préoccupe les collègues et le bureau (L’OPÉRON 1991-2, p.39 et 41 ; L’OPÉRON 1992-1, p.43). Rédiger le nouveau programme pour ce qui sera le bac STL-BGB a donné bien lieu à bien des discussions de bureau et d’AG.
1995 : À compter de la session 1995 le baccalauréat nouveau est arrivé (BOEN n° 10 du 28 juillet 1994) et le bac STL BGB pour “Sciences et Technologies de Laboratoire Biochimie Génie Biologique” voit ses épreuves précisées (L’OPÉRON 1994-1, p.47-48).
Arrive le “Dossier d’ajustement” (L’OPÉRON 1995-2, p.60 ; L’OPÉRON 1995-4, p.48-49 ; L’OPÉRON 1996-2, p.46-47) source de nombreuses discussions, parfois un peu casse tête.
2005 : En 2005, sous la direction de feu Guy LEYRAL, nous avons déjà participé à la rénovation des programmes de STL. Lors de la première réunion qui a regroupé les professeurs de BGB, les professeurs de sciences physiques et chimiques et les inspections respectives, la question de la fusion ou tronc commun en première STL a été posée. Tous les membres présents ont écarté cette idée à l’exception de l’IG de sciences physiques qui souhaitait un tronc commun en biochimie. Les raisons de notre refus de la fusion reposent sur des arguments de terrain : différence de profils des élèves et de projets, la convergence historique biochimie et chimie n’est plus de mise avec le développement des biotechnologies au profit parfois de la chimie. La réforme a capoté en partie à cause de la réduction des filières STI à 5 baccalauréats et le contexte politique.
2008 : Et en 2008, l’UPBM est toujours en première ligne pour défendre le baccalauréat STL BGB. En mai 2008, le ministre Xavier DARCOS charge le Recteur de GAUDEMAR de mener la réforme du lycée. Lors de la rencontre en octobre 2008, le Recteur confirme que la biologie appliquée demeurerait un des enseignements de la dominante "technologique" du lycée d'enseignement général et technologique. Nous devons lui montrer la spécificité de la filière absente au collège (L’OPÉRON de 2008 n°47, p.31 à 36).
2009 : Une entrevue décisive de Jean-Paul BRUNET, Jean-Noël JOFFIN, Mostafa KRIAT à Paris avec le représentant du Ministre sur la réforme CHATEL… Le nouveau ministre, Luc CHATEL poursuit la réforme avec l’idée, semble-t-il, de fusionner totalement la STL sous la dominante des sciences physiques et chimiques, tout en conservant l’enseignement technologique (rapport de Richard DESCOING).
Une audience a été accordée à l'UPBM le mardi 18 décembre 2009 avec le conseiller pédagogique Érick ROSER. Lors de cette première rencontre, M.ROSER, nous développe le cadre de la réforme en insistant sur le développement des formations scientifiques au lycée autres que S, sans élargissement. Il nous a rappelé avec insistance que notre filière formait seulement 5000 bacheliers sur 500000 ! À la fin de la rencontre, il nous sollicite notamment pour faire des propositions sur :
- les points communs des STL-BGB avec les STL physique et chimie,
- ce que nous pouvons offrir comme exploration du vivant pour les élèves en STL chimie,
- les moyens pour faciliter le déploiement de la filière dans de nouveaux établissements, notamment en terme de laboratoire polyvalent.
2010 : À l’unanimité, le bureau décide de participer à la réforme pour limiter la “casse”. Lors d’une deuxième rencontre avec M.ROSER, le 25 janvier 2010, nous argumentons encore contre la fusion en classe de première en montrant l’importance de l’attrait de la biologie, et en déplorant l’absence d’un enseignement sur le vivant dans le tronc commun STL.
Nous proposons, le 30 janvier, un découpage en classe de première avec un tronc commun et deux options distinctes : biotechnologies et sciences physiques et chimiques. Le 5 mars, nous apprenons la division actuelle des enseignements avec CBSV, MI et biotechnologies (ou SPC) et la présence de SPC dans le tronc commun. Nous protestons contre la dénomination de CBSV et insistons sur le caractère technologique de la série biotechnologies, le nécessaire équilibre entre sciences physiques et biotechnologies.
Lors des travaux d’écriture des programmes, nous voyons apparaître l’inspection de SVT. Nos propositions sont systématiquement contestées par les deux autres inspections (SPC et SVT) avec tricotage et détricotage épuisants. Ce qu’on a ressenti depuis le début c’est que la réforme se fera avec ou sans nous. On pourra toujours nous objecter que le refus et la résistance au rouleau aurait permis de changer la donne. Nous avons peut être fait fausse route, mais à aucun moment nous avons eu l’impression de trahir l’intérêt de nos élèves et nos formations et les postes qui s’y rattachent. Nous tentons de maintenir notre identité dans le nouveau schéma du lycée général même si la dilution nous guette. Nous avons fait ce choix quitte à se tromper, le plus simple aurait été de rester à la maison.
Baccalauréat SMS puis ST2S
Plus récemment, c’est la rénovation du baccalauréat SMS (L’OPÉRON de 2006 n°38, p.31) qui devient ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) après 14 années de bons et loyaux services (mise en place en classe de première à la rentrée 2007 et donc premier bac en juin 2009).
La série ST2S venait d'être rénovée. La réforme du lycée vient alors se mettre en place et la ST2S se voit quelque peu oubliée… L’UPBM a beaucoup de peine à intervenir dans les différentes réunions de travail sur la rénovation de la rénovation. En mars, l'UPBM s'inquiète des conditions de mise en œuvre de la réforme du lycée, pour les ST2S, qui ne bénéficient ni réellement des dispositions concernant les séries de l'enseignement général, ni des dispositions concernant les séries de l'enseignement technologique.
Un certain nombre de textes modifient le bac rénové. Ils sont signalés sur le site UPBM.
BTS biochimiste puis BioAnalyses et Contrôles
Pour le BTS Biochimiste, l’UPBM, par son représentant Robert BARBE (Grenoble), participe aux réunions de la 6ème CPC pour définir les référentiels de l’emploi, du diplôme ainsi que les programmes (L’OPÉRON 1986-2, p.38).
Et depuis, il est devenu le BTS-BioAC.
BTS AB puis ABM
1984 : Jean-Pierre GINIÈS représente l’UPBM au Groupe de Travail de la 6ème CPC sur le BTS AB.
La rénovation du BTS-AB donne aussi des inquiétudes et du travail à l’UPBM (L’OPÉRON 1983-3, p.27 ; L’OPÉRON 1985-3, p.35 ; L’OPÉRON 1989-1, p.40) ; les conditions de délivrance du certificat de capacité pour effectuer des prélèvements sanguins en vue d’analyses de biologie médicale (L’OPÉRON 1992-3, p.34) puis la rénovation du BTS Biochimiste qui s’est finalement produite avant celle du BTS-AB, ont occupé un certain nombre de réunions de bureau. La réforme du BTS-AB, pilotée par notre Inspecteur Général AUDIGIÉ, avait en effet pris beaucoup de retard du fait de sa maladie puis de son décès en 1990 (hommage de J.FIGARELLA dans L’OPÉRON de 1990-1, p.2).
Et depuis, il est devenu le BTS-ABM.
BTS Biotechnologie puis Biotechnologies
Même si l’UPBM n’est pas intervenue es qualité dans la création du BTS Biotechnologie, un certain nombre de ses membres y ont pris part. Il n’en a pas été de même quand, plus tard, il y a eu la rénovation de ce BTS dénommé désormais Biotechnologies (travaux entre mars 2002 à juin 2004) (L’OPÉRON de 2006 n°38, p.30).
CPGE : le combat pour les TB
Dès 1977, en créant, sous l’impulsion du ministre STOLÉRU, des classes préparatoires spécifiques pour l'accès de bacheliers technologiques aux écoles d'ingénieurs et vétérinaires, les ministères chargés de l'Éducation Nationale et de l'Agriculture espéraient valoriser et développer ce type de filière.
Après un démarrage dans deux centres (Paris et Strasbourg) un 3ème ouvre en 1978 (Toulouse), la montée en puissance se fait assez lentement mais au bout d’une dizaine d’années la filière commence à être connue et reconnue en particulier au niveau des concours.
Cependant, au début des années 1990, le ministère de l’agriculture commence à réfléchir sur une autre stratégie pour intégrer ses bacheliers dans le cycle ingénieur en constatant que sa filière de bac D’ n’a que peu de succès et de réussite dans les études longues.
Début 1994 les professeurs enseignant en TB’ ont attiré l’attention sur les graves menaces de suppression qui pesaient sur ces classes préparatoires ; menaces évoquées lors de réunions organisées à l’INA et au Ministère de l’Agriculture sous prétexte de difficultés pour organiser un concours spécifique à ces sections pour l’entrée à l’INA, aux ENSA et aux ENITA.
Lors d’une réunion au Ministère de l’Agriculture, le 6 juillet 1994, il est décidé de supprimer purement et simplement à partir de la rentrée scolaire 1995 non seulement le bac D’ de leur ministère mais aussi les CPEG TB’ de l’Éducation Nationale (en mettant à la place des ATS). Ce fut le point de départ d’une longue lutte (jusqu’en 2003) pour obtenir la pérennisation puis le développement des CPGE TB rénovées.
Une vaste campagne de sensibilisation des acteurs politiques fut lancée via les collègues de l’UPBM en particulier en sollicitant les élus pour poser des questions écrites au gouvernement. M.BAYROU (ministre de l’EN), M.FILLON (Ministre l’Enseignement Supérieur), M.PUECH (Ministre de l’Agriculture) ont fini par accorder un moratoire de 2 ans (jusqu’en 1996) à la fermeture des TB’.
En 1995, la rénovation en classe préparatoire TB (technologie et biologie) la rend désormais accessible aux élèves des sections STAE ou STPA (L’OPÉRON de 1995-4, p.48 sq).
Début 1997 la situation se retrouve bloquée par la volonté du Ministère de l’Agriculture de fermeture de cette filière. Le Ministre M.BAYROU propose un nouveau moratoire de 2 ans. Mais en février 1997 la DLC envisage la fermeture pure et simple de ces classes en demandant aux recteurs concernés d'étudier les modalités pratiques de ces fermetures immédiates.
Nouvelle campagne de lobbying auprès des élus en profitant de la campagne électorale présidentielle, avec pour résultat le 20 mai 1997 la décision du ministre de l’agriculture M.VASSEUR d’un nouveau moratoire pour le maintien.
Une mission d'évaluation conjointe des Inspections générales des deux ministères a enfin eu lieu début 1998 et le rapport fut tout logiquement très favorable à la pérennisation de cette filière confirmant ainsi notre analyse et notre souci de rénovation de ces classes.
Courant 1999 des contacts avec des Directeurs d'Écoles Agronomiques permettaient d'entrevoir enfin un déblocage de la situation. En effet, fin janvier 2000, M.DUJON (chargé de mission) a réuni un groupe de travail qui a montré tout l'intérêt de ces classes et devait faire des propositions au Ministre, M.ALLÈGRE, qui devait donner, enfin et rapidement, son feu vert à la rénovation de cette filière.
Or le changement de gouvernement a remis le dossier en léthargie profonde alors que tout était une question de quelques jours ou semaines.
Quand le sénateur LORRAIN interpelle le ministre, il lui répond :
« L'avenir des classes préparatoires scientifiques de la filière "technologie-biologie" (TB) doit être envisagé avec prudence. Cette formation continuera à offrir des débouchés aux bacheliers technologiques et, dans le cas présent, aux titulaires de baccalauréats STL-BGB, STPA et STAE. Néanmoins, il est apparu que de nombreux élèves poursuivent leurs études dans d'autres écoles que celles qui recrutent par le concours TB et à l'université où, semble-t-il, ils obtiennent des résultats honorables. D'autres élèves entrent dans les écoles d'agronomie et suivent sans difficulté leur scolarité. Ces éléments d'appréciation enrichissent la réflexion menée sur la filière TB. Au vu de la stabilité des flux au concours des écoles d'agronomie, et dans le cadre de l'éventuelle réforme des programmes qui devrait suivre la réforme du secondaire, des objectifs seront définis pour assurer aux élèves des débouchés multiples et les rendre plus lisibles. Le travail de concertation initié avec les professeurs de classes TB, les directeurs d'écoles d'agronomie et les inspecteurs généraux des disciplines les plus représentées dans cette filière sera poursuivi dès septembre 2000. » (réponse publiée dans le JO Sénat du 21/09/2000, p.3260).
Finalement la rénovation des programmes et la pérennisation des TB sont atteints en 2003 et le développement des sections très récemment vers les années 2010.
Ce n’est que fin janvier 2003 que ce message est posté sur la liste UPBM :
« Le train de la rénovation des TB va sortir de la gare (voie de garage où il stationne depuis ...des lustres) le 3 mars prochain ; la remise en route a été laborieuse mais il faut espérer que la vitesse de croisière sera vite atteinte afin de tenir l'objectif : nouveau programme en septembre 2003 surtout que le ministère de l'agriculture est devenu très favorable à ces classes et ces élèves dont on commence à percevoir les qualités (au royaume des voyants les borgnes ne sont rien, mais au royaume des aveugles les borgnes sont rois) (devinez qui sont les voyants et les aveugles et les borgnes !) »
(Voir L’OPÉRON de 1998 n°8, p.43 à 48 et L’OPÉRON de 2001 n°17, p.42, par A. MEYER ; L’OPÉRON de 2000 n°15, p.43 à 46 par Jean-Pierre PÉRÉ).
Recrutement : capet, agrégation
Nos premières inquiétudes sur le “devenir” de l’agrégation de Biochimie-Génie biologique arrivent en 1983 (L’OPÉRON 1983-3, p.25-25) ; mais surtout, en 1997, Jean-Noël JOFFIN ayant entendu des rumeurs “concernant le retour d’une tentative de rapprochement de l’Agrégation de Sciences Naturelles et de l’Agrégation de Biochimie-Génie biologique” (L’OPÉRON de 1997 n°2, p.45 ; L’OPÉRON de 1998 n°6, p.36, 37 et 40 ; L’OPÉRON de 1999 n°11, p.42).
En 1997, réunion à Paris (J.-P.GINIÈS et J.-N.JOFFIN) avec M.DUBACQ professeur de faculté naturaliste, sur l’avenir de notre agrégation, envisagée comme option de celle de SVT ?
Il y a également les diminutions de postes à l’agrégation : 16% en 2000 (L’OPÉRON de 1999 n°12, p.44 et L’OPÉRON 2000-13, p.56 ; lettre au ministre de septembre 2000 : L’OPÉRON 2001-17, p.26) puis diminution de postes également au CAPET comme à l’agrégation (lettres au Président de la République et au Ministre de l’Éducation Nationale, L’OPÉRON de 2006 n°38, p.30).
Les “soucis” pédagogiques
Les calculatrices devenant de plus en plus puissantes et courantes, il a fallu, au moins pour les examens, abroger une vieille circulaire (2 octobre 1979) et la remplacer par une autre mieux adaptée (circulaire du 28 juillet 1986, L’OPÉRON 1986-4, p.35 ; L’OPÉRON 1987-4, p.38 ; L’OPÉRON 1995-3, p.60).
L’informatique fut bien sûr un plus gros “morceau” : colloque en novembre 1983 (L’OPÉRON 1984-1, p.23-24), L’OPÉRON double “spécial informatique et laboratoire” en 1990 (L’OPÉRON 1990-3-4), un stage organisé à l’ENS de Cachan, pour ne citer que les points les plus marquants.
Et… “mais bon sang ! mais c’est bien sûr” faut pas l’oublier celui-là : le sang. Il en a fait couler… de l'encre ! Comment s’approvisionner ? (L’OPÉRON 1993-1, p.43-44), surtout quand les CTS refusent (Cachan et Cannes, L’OPÉRON 1994-2, p.28) ; et le bureau se fait du mauvais sang (L’OPÉRON 1994-4, p.41-44 ; L’OPÉRON 1997-1, 1er de la nouvelle numérotation, p.39), surtout que parfois, il faut payer (L’OPÉRON 2002, p.32-33). Bien entendu, la confection d’un numéro double de L’OPÉRON “Spécial sécurité” ne résout pas tous les problèmes (L’OPÉRON 1996-4).
Mais la sécurité ne concerne pas que le sang (L’OPÉRON 1995-3, p.59-60), l’élimination des déchets en fait également partie (L’OPÉRON 1997-3, p.33-34 ; L’OPÉRON 1999-11, p.45-48). À l’AG de Bourges en octobre 1999 (L’OPÉRON n°14 de l'année 2000, p.45-47) l’UPBM s’aide du travail présenté par le groupe 3RB et réclame une harmonisation des procédures d’élimination des déchets chimiques et biologiques produits par nos activités de TP. Plus tard le bureau finit par demander : “Que faites-vous de vos déchets chimiques ?” et lance une enquête (L’OPÉRON 23 de 2002, p.35).
Des enquêtes…
Elles ne résolvent pas les problèmes bien entendu, mais elles permettent de mesurer l’importance des soucis de nos collègues et de collecter des idées, d’argumenter auprès des interlocuteurs du bureau. Merci au passage, à celles et ceux qui ont bien voulu prendre le temps de nous répondre. Parmi ces enquêtes, on trouve :
- Comment noter en TP de biochimie ? (L’OPÉRON 1984-1, p.13-16).
- Que deviennent nos anciens BTS ? (BTS BC Bourges, L’OPÉRON 1990-1, p.41).
- Comment conserver les souches ? (L’OPÉRON 1994-3, p.37-41).
- Quels TP de microbiologie en F8 (L’OPÉRON 1994-3, p.42-43).
- Comment s’approvisionne-t-on en sang ? (L’OPÉRON 1994-3, p.44-46).
- Quels TP pour le nouveau bac STL-BGB ? (L’OPÉRON 1994-3, p.47-49).
Et les TPE ? Ils ont donné tellement de soucis ces Travaux Personnels Encadrés qui devaient être mis en place en 2001 ! (L’OPÉRON 17 de 2001, p.26). Alors l’UPBM enquête (L’OPÉRON 18 de 2001, p.27 ; L’OPÉRON 2002-21, p.47-47) et les commissions cogitent, beaucoup : AG de Clermont-Ferrand en octobre 2000 (L’OPÉRON 17 de 2001, p.44), AG de Brest en octobre 2001 (L’OPÉRON 2002-21, p.46-47).
Le personnel de laboratoire
L’UPBM s’inquiète également lorsque ça va mal du côté du personnel de laboratoire, de ses statuts (L’OPÉRON 1985-3, p.36-37) ou de ses missions (L’OPÉRON 5 de 1998, p.39-40). Ces collaborateurs de nos enseignements nous sont vraiment indispensables car il nous faut du matériel et des réactifs bien préparés pour nos TP, lesquels se déroulent dans des locaux propres et rangés, tâches qui sembleraient… statutairement incompatibles ?
Entretiens de la Villette : “biotechnologies : de la recherche à la production industrielle”
Les 6 et 7 avril 1989 , l’UPBM a participé avec la Cité des Sciences et de l’Industrie, l’APGB, la Fondation Villette Entreprise, l’Institut Pasteur, l’INRA, l’INSERM, les inspections générales de biologie géologie, de sciences et techniques industrielles et de l’enseignement agricole aux Entretiens de La Villette : “Biotechnologies : de la recherche à la production industrielle”. L’ENCPB (Paris) et le Lycée Jean Rostand de Strasbourg étaient présents. Entre autres, un logiciel d’enzymologie et des comptes rendus de manipulations de génie génétique ont été présentés par Daniel LONCLE et des étudiants. De même José DÉÏANA, Gérard COUTOULY et des étudiants ont mis en œuvre un bioréacteur qui avait été mis en place par Biolafitte (L’OPÉRON 1989-4).
Universite d’été à Toulouse en juillet 1985
Au moment de la création du BTS Biotechnologie à Paris et Strasbourg (première session d’examen en 1986), notre association a organisé conjointement avec le CNRS (direction scientifique Professeur Jean-Pierre ZALTA) une Université d’été à Toulouse en Juillet 1985 dont Gérard COUTOULY devait en coordonner le rapport. La grande question qui agitait le monde des biologistes et médecins du moment était celle de l’utilisation de l’hormone de croissance obtenue par génie génétique en remplacement de l’hormone extractive dont certains échantillons s’avéraient être contaminés par le virus de la maladie de Creutzfeld-Jacob.
Le rapport n’a finalement pas été publié par le CNRS et des fragments ont été repris sous forme d’articles dans, entre autres, un numéro spécial Biotechnologies de L’OPÉRON (L’OPÉRON 1986-4).
Dans le même registre de l’introduction d’un enseignement de biotechnologies, les documents écrits du stage CERPET que Gérard JONARD (IBMP-Strasbourg) et Gérard COUTOULY ont organisé à Strasbourg (31 mars-1 et 2 avril 1987) (avec l’aide matérielle de Pharmacia) ont été publiés dans un numéro spécial Chromatographie et électrophorèse de la revue L‘OPÉRON,1989-2, p.2-33.
L’UPBM et l’Inspection
L’UPBM est-elle contre l’inspection ? Non bien sûr. Disons qu’il y avait la volonté d’avancer sans trop attendre d’un groupe d’inspecteurs assez réduit à ses débuts : en 1970 un IG Albert OBRÉ et un IPR Claude AUDIGIÉ. Un inspecteur est un élément des rouages administratifs ce qui, parfois, réduit sa volonté de communication.
L’UPBM, association à vocation de rassembleur, utile comme formateur, a été reconnue comme interlocuteur valable. Depuis 1985 les inspecteurs sont invités à nos AG où ils prennent la parole le samedi pour transmettre des informations récentes, et répondre aux questions. Nous les invitons au repas du samedi soir, ce qui donne une note supplémentaire de convivialité.
Suite à des échanges assez vifs sur les BioServices (Bac Pro) à l’AG de Rennes en 1991 nous invitons les inspecteurs à l’AG 1992 de Lyon (vingtième anniversaire) mais sans prise de parole ; évidemment cela est mal pris. Les inspecteurs refusent l’invitation et seul Jean FAVELIER IPR représente le Recteur de Lyon.
Des échanges de courrier (Jean-Pierre GINIÈS - Jean FIGARELLA IG) et une entrevue plus tard, le courant passe de nouveau entre l’UPBM et l’Inspection.
En conclusion, Jean-Pierre GINIÈS souhaite que ces quelques souvenirs puissent être utiles aux collègues qui veulent connaître l’histoire de l’UPBM. Tout n’a pas été écrit, car comment résumer tant d’années en si peu de pages. D’autres membres de l’UPBM peuvent apporter leur éclairage sur notre histoire. Il se réjouit de voir continuer l’aventure UPBM.
Jean-Pierre GINIÈS dédie ce témoignage à tous ses collègues lyonnais qui ont cru en l’UPBM et en son rayonnement. Bon courage à toutes et à tous.